ANDROGYNE

Un jeune garçon me dit récemment : “ Je ne veux pas monter à cheval. C’est un sport de filles. Au centre équestre, il n’y a que des filles “.
La gente féminine a-t-elle envahi le monde équestre ? Oui, et surtout chez les jeunes. Car, ensuite, ca s’inverse : une majorité de cavaliers à haut niveau et un Numéro Un mondial qui a pratiquement toujours été un homme.
Pourtant, les femmes excellent dans ce sport où il est plus question de sensibilité que de force physique. Le monde a évolué…
Autrefois, les chevaux servaient aux tournois, à la guerre, et ils étaient montés par des hommes. On préférait les étalons ou les hongres car les juments étaient jugées imprévisibles et hystériques…
Aujourd’hui, les femmes nous démontrent qu’elles sont tout autant capables que les hommes de sauter de gros obstacles, de dominer d’énormes étalons. Et les joueurs de polo préfèrent monter des juments qu’ils jugent plus combatives !
Alors, ne devrait-on pas se demander si la vérité n’est pas dans une sorte d’entre deux ? Un cavalier sensible comme une femme et résistant comme un homme.
N’est- ce- pas ce à quoi le cheval nous est utile ? Trouver en nous mêmes cette part masculine ou féminine et devenir cet être parfaitement équilibré qui n’aura de “féminin” ou de “masculin” que son apparence physique ?