En Juillet, lors d’une arrivée d’étape du Tour de France, le sprinter en tête à 20 m du poteau se redresse de joie et lève les bras au ciel, sûr de sa victoire. Mais son poursuivant, pugnace et rageur, lancé dans une position de recherche de vitesse, le devance d’un rien et remporte la course. Combien de cavaliers font tomber le dernier obstacle du parcours, trop certains d’être sans faute ! Combien sont ceux qui perdent l’épreuve pour un dixième de seconde qu’ils auraient pu rattraper sur la ligne d’arrivée ! Louis XIV disait : » C’est toujours l’impatience de gagner qui fait perdre ». L’impatience nous rend paresseux, nous n’allons pas au bout , nous nous contentons trop vite, nous y croyons trop tôt. Nous n’aimons pas le dernier petit effort, le dernier coup de téléphone, la dernière relance, les dernières secondes de concentration. Rappelez vous : Ça a commencé à l’école quand nous sortions de la salle avant même que la cloche n’ait fini de sonner… Le sport équestre nous donne chaque week end l’opportunité de nous exercer : N’oublions jamais que le dernier obstacle du parcours n’est pas celui qu’on voit mais la ligne d’arrivée !