Voltaire disait : “Pour la plupart des hommes, se corriger consiste à changer de défauts”
Dans notre monde qui est celui des chevaux, cette phrase a une résonnance toute particulière. A vouloir éliminer un défaut, on peut vite en déclencher un autre. Un cheval qui aime aborder l’obstacle avec la tête en l’air perdra son équilibre et sa puissance si on le contraint à coller son nez dans son poitrail. Un cavalier au dos voûté souffrira d’une hernie discale à force de se cambrer pour essayer de se redresser. À vouloir trop calmer un cheval nerveux on le rendra veule et paresseux, à l’instar de l’enfant bavard que l’on tentera inlassablement de faire taire.
Transformons donc les défauts en atouts.
Au fond, le cheval nerveux sera réactif, respectueux, tout comme l’enfant bavard aura un goût prononcé pour les langues et fera sans doute un excellent communiquant.
Nombreux sont ceux qui se croient plus malins que les autres, persuadés d’être capables de rectifier la manière de sauter de leur cheval ou son caractère, et qui échouent.
Une fois de plus, les chevaux nous amènent à être philosophes. On ne changera jamais ni les fondements d’une personnalité ni une morphologie structurelle, sans commettre des dégâts.
Alors adaptons nous et faisons avec.
L’adage peut également s’appliquer à notre entourage !